Frédérique Nalbandian – “De aquis confusis”
Frédérique Nalbandian
De aquis confusis
du 26 novembre 2016 au 13 mars 2017
Musée Jean Cocteau
collection Séverin Wunderman
à Menton
Frédérique Nalbandian
De aquis confusis
du 26 novembre 2016 au 13 mars 2017
Musée Jean Cocteau
collection Séverin Wunderman
à Menton
L’événement, parrainé par Pascal Neveux, rassemble plus d’une centaine d’artistes.
Il propose pendant 6 jours de partir à la découverte de vidéos d’art : à travers une déambulation inédite entre les chambres de l’hôtel Windsor, du Grand Hôtel Le Florence et dans une trentaine de lieux d’art publics, privés et d’espaces atypiques de la ville. En preview, la biennale MOVIMENTA 2017 propose les 1er et 2 décembre en ville, un forum d’experts en synergie avec OVNi et plusieurs installations des plus grands noms de l’Art Vidéo.
L’Hôtel Windsor repense l’hospitalité artistique, pour accueillir des musées prestigieux de Séoul à Hobart, en mettant l’Argentine à l’honneur, sans oublier de belles institutions régionales et nationales. Marseille est hébergée à Nice par le Grand hôtel Le Florence et propose une dizaine de programmations
OVNi offre la possibilité de découvrir un medium encore méconnu dans l’intimité d’une chambre d’hôtel. Il permet aussi de poursuivre cette expérience dans la ville, à travers deux parcours pour redécouvrir les œuvres vidéo d’artistes contemporains confirmés de la scène internationale, au côté d’une génération d’artistes plus jeunes, qui assure d’ores et déjà la relève. Avec « Chambre en ville » certains lieux joueront avec le concept de la chambre comme espace de diffusion ou de production, d’autres encore opteront pour la carte blanche du parcours « Satellites ».
OVNi est un projet collaboratif, où chaque invité apporte sa pierre à l’édifice. Son format ludique incite les festivaliers à visiter les musées de la ville pour l’occasion, à découvrir des lieux de cultures insolites, s’adressant aussi bien au grand public qu’aux initiés.
Le partenariat public – privé unique proposé par OVNi fédère l’univers hôtelier niçois et les acteurs du monde de l’art contemporain, dans une dynamique festive et positive.
La galerie participe à l’évènement avec Florian Pugnaire:
Agôn (2016) serait la somme de toutes ces réflexions et il s’agit de l’œuvre la plus syncrétique de Florian Pugnaire. Nous y voyons deux combattants s’affronter, prisonniers d’une boucle atemporelle. Le décor s’anime et se métamorphose autour d’eux pour finalement s’autodétruire: emportés dans cette scénographie en perpétuelle mutation, les acteurs semblent absorbés par la violence de leur propre action, presque indifférents aux réactions brutales qui les entourent.
A propos de l’artiste
Diplômé en 2006 de la Villa Arson (Nice), Florian Pugnaire a ensuite poursuivi ses études au Fresnoy (Tourcoing). En parallèle de sa pratique personnelle, il travaille en duo avec David Raffini depuis 2008. Il est résident de La Station (Nice) depuis 2010.
« Sa véritable richesse réside dans la pratique des artistes tout à la fois rigoureuse et légère, traversée par les graves préoccupations d’une époque toute entière fascinée par les perspectives de changement et, de manière concomitante, par le caractère éphémère de toute chose. La grande liberté avec laquelle chacun des participants entreprend de traiter l’espace du tableau ou le volume de la sculpture, se retrouve dans la manière qu’il a de traiter l’espace d’exposition.
(…) L’espace occupé par l’œuvre ne se referme plus sur elle pour la maintenir comme objet, spécifique et surdéterminé, mais au contraire se dilate autour d’elle, englobant aussi bien les œuvres d’autres artistes présentées à proximité, voire d’autres objets environnants, avec pour conséquence de réduire de manière significative l’aura de chacune d’elles. Les notions d’espace et de temps sont particulièrement importantes dans la production des artistes du mouvement en ce que leur acception habituellement retenue dans le champ artistique connaît un notable changement et amène à une lecture nécessairement différente de l’œuvre, ce qui, à n’en pas douter, constitue l’apport essentiel du groupe. »
Noël Dolla, « Sans titre », 1974, Huile sur toile libre, 240 X 142 cm
BEN SUR SUPPORTS / SURFACES
1976, André Valensi chez Malabar et Cunégonde
Viallat, Dezeuze et Saytour se rencontrent et discutent. C’est un peu la mise en place des théories et du travail de Supports / Surfaces.
Décembre, Bastion Saint-André à Antibes : Pagès, Saytour, Dezeuze, Viallat exposent. C’est une exposition organisée par Jacques Lepage.
Dolla expose des chiffons peints suspendus à des ficelles.
1975, Claude Viallat chez Ben Vautier, à Saint Pancrace
Toni Grand vient vivre à Nice : « Je me suis vraiment lié avec Saytour, Valensi et Pagès que lorsque j’ai été amené à vivre à Nice. » (Toni Grand, extrait du catalogue du Musée de Saint-Etienne)
1969, Invitation exposition « Intervention » de Noël Dolla, à Rome
1972-1973, Exposition André Valensi, à la fenêtre
Juillet, Coaraze : exposition en plein air de Dezeuze, Pagès, Saytour et Viallat. Valensi, à la demande de Patrick Saytour, fait le film de l’exposition. «C’est le départ et la première véritable exposition de Supports / Surfaces, en plein air» Jacques Lepage.
1970, Patrick Saytour dans l’atelier
1974, Bernard Pagès à son atelier
Exposition au théâtre de Nice du groupe Supports / Surfaces. Durant cette exposition s’est opérée la scission.
1971, Supports / Surfaces au Théâtre de Nice
Théâtre de Nice : de gauche à droite, Jacques Lepage, Patrick Saytour, Claude Viallat, Jean-Jacques Passera, Noël Dolla. En haut : Louis Cane et Marc Devade
Juin : au Musée de Saint-Etienne, une exposition Supports / Surfaces, avec beaucoup d’artistes ayant travaillé à Nice dont Viallat, Valensi, Pagès, Dolla. Cette exposition est née en août 1973 chez « Malabar et Cunégonde », lors d’un « Pour et Contre la peinture » organisé par Jean-Christophe Ammann et Ben Vautier et auquel assistaient Louis Cane, Catherine Millet, les membres de Supports / Surfaces (enfin certains d’entre eux) et le groupe 70.
Invitations exposition Louis Cane (Galerie Templon), 1971
& Marc Devade (Galerie Jacques Girard), 1989
1975, Exposition de Claude Viallat à Saint Pancrace