« L’assemblage est un nouveau médium », déclara le conservateur William Seitz dans le catalogue de The Art of Assemblage, une exposition de 1961 au Museum of Modern Art. Les objets du quotidien, les produits de consommation populaires et d’autres matériaux non traditionnels étaient devenus, écrivait Seitz, « le langage d’artistes jeunes, impatients, hypercritiques et anarchistes », qui cherchaient à créer un art qui — par son sujet, ses matériaux et sa réalisation — était étroitement lié à la vie.

En dialogue avec cette exposition — qui présentait un groupe d’artistes contemporains aux côtés de figures majeures d’une génération précédente — cette galerie aborde l’assemblage à travers le regard d’aujourd’hui. Elle présente les œuvres d’artistes venus du monde entier, actifs principalement dans les années 1950 et 1960, qui ont adopté les matériaux de leur environnement immédiat — de la vaisselle, des pièces automobiles et des coupures de journaux, jusqu’au grillage, à la taxidermie et aux restes alimentaires. Ensemble, ces artistes ont posé de nouvelles conditions pour l’art, où toutes les facettes de la vie quotidienne pouvaient devenir matière.

Organisé par Cara Manes, conservatrice associée, Département de la peinture et de la sculpture, avec Rachel Rosin, assistante curatoriale, Département des affaires curatoriales.