Robert Combas, La lumière est…
Robert Combas, La lumière est…, 1992
Lithographie en polychrome sur papier Arches 450g.
Signée, datée et numérotée.
Tirage de l’édition à 100 exemplaires
L’oeuvre est vendue encadrée.
111 x 85,5 cm
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Robert Combas a révolutionné la scène artistique à l’aube des années 80 en introduisant une nouvelle forme de peinture figurative. Actif dès 1979, il est le fondateur d’un mouvement qu’il a appelé « Figuration Libre », un collectif qui rassemblait des artistes comme Rémi Blanchard, François Boisrond, Hervé Di Rosa et lui-même. Ce mouvement, baptisé par Ben, se démarque par une approche radicale de l’art, en désacralisant la peinture et en la démocratisant, à l’instar du mouvement punk dans la musique : tout le monde peut être un artiste. La « Figuration Libre » se veut un art de rupture, une forme de contestation de l’establishment artistique et culturel.
Combas, fidèle à cet esprit rebelle, poursuit dans son œuvre une démarche provocante et plurielle. Artiste complet, il n’hésite pas à se confronter à de multiples formes d’expression, allant de la peinture à la sculpture, de la musique au cinéma. Chaque support devient pour lui un terrain d’expérimentation où il développe son imaginaire sans limite, avec une énergie foisonnante.
Dans l’univers parallèle qu’il crée, la vie et la peinture se confondent. Robert Combas croque le monde dans toute sa crudité, le mâche, le déforme et le recrache en fragments. Il peint un monde où la mort n’est qu’une illusion et où l’amour et la violence, le sexe et la guerre se côtoient sans jamais se départir de la couleur et de l’humour. À travers ses toiles, il exorcise les drames de l’histoire et les traumas contemporains, les interprétant avec une écriture poétique et parfois satirique. Combas ne craint pas de « noircir » la réalité, mais il sait aussi l’embellir à sa façon, nous entraînant dans une aventure visuelle vibrante, colorée et musicale.
Dans son art, chaque œuvre est une invitation à explorer l’imaginaire débridé de l’artiste, un monde où les limites de la représentation et de la réalité sont constamment repoussées, un monde où l’on retrouve toute la puissance d’une expression brute et libérée.