FLORENT TESTA
Florent Testa, né en 1988 à Nice, vit et travaille à Nice.
L’artiste enseigne les Arts Appliqués sur l’académie de Nice et est particulièrement actif dans l’enseignement des méthodes de conception artistique et du développement des nouvelles technologies dans l’enseignement supérieur.
En 2019, il remporte le prix « Dialogue avec la médiathèque Marie Toesca » l’œuvre permanente de l’artiste est visible sur l’esplanade de la ville de Gattières dans la vallée du Var.
Diplômé des Beaux Arts de Monaco Florent Testa crée des sculptures et des installations en sable, cire d’abeille et laine. Ces matériaux lui évoquent un imaginaire sauvage et atemporel.
S’émancipant de l’outillage, il privilégie une gestuelle singulière combinée à des éléments fondamentaux tels que l’eau, l’argile ou la chaleur.
Ces moyens de mise en œuvre rudimentaires constituent le point de départ de son travail pour créer des objets aux formes temporaires et réversibles.
Florent Testa procède à un archivage photographique et vidéo de ses travaux. Les images servent de modèles pour réactiver les protocoles et faire à nouveau objet.
Certaines de ces images sont élaborées comme des œuvres vidéos ou photographiques autonomes.
En 2019 il équipe son atelier de technologies numériques tel que des imprimantes 3D et un scanner 3D.
Lutteur, 2018
Polymère phosphorescent imprimé en 3D
d’après numérisation d’un original en argile
18 x 12 x 8 cm
Strata sur lit de sable, 2016 – 2019
Cire d’opercule et sable – 66 x 57 x 48 cm
La sculpture est conçue par un processus performatif mêlant l’eau, le corps et la cire liquide.
L’artiste exploite l’hétérogénéité de ces deux matières pour créer un nuage de cire. Plongé dans l’eau, il extrude la cire en jouant avec l’eau, sa surface, ses vagues et sa pression.
Atelier de fonte de cire dans l’argile et le sable
Installation participative, détail.
Sable, argile, cire, eau, éponge de mer et laine – Dimensions variables
Exposition personnelle
2016
E901*, Centre Culturel Louis Vogade, Gattières
Expositions de groupe
2018
Nopoto, Atelier Frega, Nice
100 titres, Bel oeil – Loft, Nice
Pensées Sauvages, Jardin de la Villa Le Roc Fleury, Cap d’ail
Acclimatation, Jardin de la Villa Thuret, Antibes
Réservoirs, Atelier 28, Nice
2017
1516 Arts, La Déviation, Marseille
Incartades, La Déviation, Marseille
Dématérialisation, Villa du Roc Fleuri, Cap d’Ail
2016
Stase, La Déviation, Marseille
Journée Européenne du Patrimoine, Espace Rose de Mai, La Colle sur Loup
Journée de l’Environnement, Maison de l’Environnement, Nice
Histoires de Dire, Jardin du Musée Renoir, Cagnes sur mer
Salon créateur, Centre Expo Congrès, Mandelieu la Napoule
2014
Métamorphose, Musée Terra Amata, Nice
2012
Draw by law, Espace Gred, Nice
État des lieux, Espace Gred, Nice
2011
Dis-moi ce que tu manges, Hôtel Van de Velde, Bruxelles
2010
J’ai détruit le barrage, Galerie du Quai Antoine 1er, Monaco
2009
Festival International du Film sur l’Argile et le Verre n°7, Forum, Montpelier
Prix et concours
2019 Lauréat concours Sculpture en dialogue avec la Médiathèque Marie Toesca de la Mairie de Gattières.
2009 Prix Jeune Cinéaste Atelier d’arts de France et Arte Culture.
Formation
2012 Master II Art et Scénographie, ESAP Monaco
2011 Master I Arts Visuels, Head Genève
2008-2010 Bachelor Arts Visuels, ESAP Monaco
2006-2008 BTS Expression Visuelle / Espace de Communication, Olivier de Serres Paris
AZIMUTH
Benoît Barbagli, Tom Barbagli, Evan Bourgeau
Camille Franch-Guerra, Omar Rodriguez Sanmartin
Florent Testa, Anne-Laure Wuillai
Avec la participation de
Célia Vanhoutte, scénographie énergétique
Frédéric Blancart, commissaire d’exposition
« Qui nous a traînés ici ? Je le maudis ! »
Cette phrase revenait souvent avec ces variations :
« Mes mains sont gelées ! »
« Je suis encore tombé dans un trou ! »
« Ce n’est pas le bon chemin ».
Parfois la vallée taisait les grognements, à d’autres instants elle leur offrait un puissant écho. À 2500 m d’altitude dans les montagnes du Mercantour, la traversée du Trécolpas vers le refuge de la Cougourde fut bien plus ardue que nous l’avions imaginé.
Tout d’abord parce que les raquettes premier prix en dévers cela ne marche pas, ça déchausse tout le temps, tu perds l’équilibre et tu tombes sur le côté, et puis bon courage pour te relever.
Du coup la plupart d’entre nous a choisi de ne pas les utiliser, et comme il y avait au moins un mètre de neige, c’était assez gelé pour glisser mais aussi assez mou pour qu’on s’enfonce jusqu’à l’entrejambe. Avec le poids du sac à chaque pas c’était la peur que la neige craque, car une fois bloqué ça impliquait plusieurs minutes pour se dégager.