Du 2 au 26 novembre 2017
Rencontre avec l’artiste et projection le 15 novembre à 19h00
Étalon par défaut est composée d’une série de plans séquences d’une vingtaine de minutes chacun. Dans une volonté de questionner le médium vidéo, Pauline Brun performe en boucle un enchainement d’actions. Par la répétition, elle met en jeu l’inefficacité du geste, détourne et déplace la fonction ou fonctionnalité des objets provocant des situations tendant à l’absurde. La fiction qui en découle, non narrative, est à l’humeur burlesque du cinéma muet.
Pauline Brun a d’abord étudié la danse au Conservatoire de Nice avant d’entrer à l’École Supérieure d’Arts Plastiques, la Villa Arson, puis à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où elle développe un travail de sculpture, installation et vidéo. C’est depuis sa recherche plastique qu’elle se re-dirige vers la danse et intègre la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Là, elle expérimente l’espace scénique, développe un travail chorégraphique et entame différentes collaborations sur des questions dramaturgiques et scénographiques. Depuis, elle conçoit des performances pour l’espace muséal tel que le Centre Georges Pompidou et le MAC/VAL. Elle participe à des expositions collectives dans lesquelles elle propose des installations et vidéos notamment pour le salon de Montrouge. Invitée par le MAC / VAL, elle mène également une série de workshop avec un groupe d’adolescents. Aussi, elle performe, accompagne à la mise en scène ou conçoit des installations pour Fanny de Chaillé, Paula Pi, Pauline Simon, Ingrid Berger Myhre ou Gaëtan Bulourde.
www.paulinebrun.com
Exposition du 14 septembre au 20 octobre 2017
Lien: https://www.phakt.fr/exposition/anita-gauran-scrapshow
Anita Gauran développe une recherche photosensible, à la fois étrange, inquiétante et savante, et dans le même temps ludique et généreuse. L’artiste travaille à partir d’une matière photographique prélevée dans les musées et dont les différents éléments sont ensuite mis en perspective les uns les autres. Ils font l’objet de photomontage et autres ajouts qui à la fois les altèrent et les révèlent.
DES FIGURES DU PASSÉ
A l’heure du tout numérique, Anita Gauran développe une posture singulière au sein d’une génération qui fait sienne la réappropriation d’images largement disponibles sur le web. Munie d’un appareil argentique, l’artiste arpente les musées et les sites archéologiques dont elle exhume des figures séculaires, statuaires antiques, bas reliefs médiévaux, reliques, pour en faire les sujets de sa production photographique. Sans nostalgie ni passéisme, l’artiste dresse le portrait intime d’une civilisation aussi vénérable qu’hétérogène. Autour des points de vues resserrés en noir et blanc, attachés aux corps et aux détails, le hors champ photographique produit une atmosphère mystérieuse, hors du temps, un vide à investir dont l’artiste s’empare avec une irrévérence bienveillante.
Dans le cadre de la « Nuit de la création », parcours urbain dans l’art contemporain
qui se déroulera le 7 octobre 2017, la Ville de Versailles a mis à l’honneur le travail
de l’artiste contemporain Joseph Dadoune, actuellement en résidence sur le territoire de Versailles Grand Parc.
Artiste invité de cette 6ème édition, il présente une sélection d’œuvres récentes à l’Espace Richaud. À côté du monumental « Kiosque noir » sont exposées trois séries d’œuvres, « Goudrons », « Calendriers impossibles », et « Fleurs / After wars », offrant un panorama complet de la pratique artistique et des questionnements de l’artiste. Ce dernier a également souhaité mettre son travail en résonance avec des œuvres de Geneviève Asse, Camille Henrot, Eugène Leroy, Aurélie Nemours, Jean-Michel Othoniel, et Jean-Michel Sanejouand, toutes choisies dans les collections du FRAC Île-de-France.
Espace Richaud • 78, boulevard de la Reine • Versailles
Exposition présentée du samedi 7 octobre au dimanche 3 décembre 2017
avec le concours du FRAC Île-de-France