Rencontre signature le 17 mars à 18h, Librairie Mazarine, Paris
Accrochage du 17 mars au 16 avril 2016
Gregory Forstner peint comme il écrit, comme il nage, comme il aime, comme il vit : entièrement, sans compromis. Dans cet ensemble de textes qu’il a sous-tiré portrait de l’artiste en jeune homme, il donne à voir l’origine de sa peinture et sa mythologie personnelle. Marque par une hérédité complexe, par la mer et par la puissance des images, il choisit la peinture, dont la force est de polariser l’attention de manière durable.
Avec ce récit, il offre à la fois une introduction à son travail et une réflexion sur ses préoccupations de peintre.
INVITATION N°2 – FÉVRIER 2016
Charlotte Pringuey-Cessac. Dessin en perspective. L’artiste s’intéresse à la conversation qui s’instaure entre le lieu et son visiteur dans un rapport kynesthésique fort. Elle invite, par une expérience sensible, le corps et l’imaginaire de l’hôte à se laisser transporter dans une traversée du couloir réinventée. Une tension poétique enveloppe l’architecture jusqu’au vertige.
La Galerie Eva Vautier présente La préfiguration du palais des égos étranges
Exposition collective organisée par Ben Vautier
Vernissage le 18 mars 2016 à partir de 18H
Ben présente à la galerie une préfiguration de l’exposition « Palais idéal des égo étranges » qu’il organisera le 28 avril au palais du Facteur Cheval à Hauterives. Avec la performance « Dansez, dansez, pensez-y » de Sandra Ponzetti & Jean-Paul Ducarteron.
40 artistes singuliers, créateurs, peintres et plasticiens, inspirés par l’étrangeté et la folie créatrice du Facteur cheval se rencontrent. Cette confrontation est autant un défi lancé à l’imagination qu’à la force obstinée de la création.
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Exposition au premier étage, l’invité spécial de Ben : Christian Vialard
« 13h59, un message sur mon répondeur : »Allo Vialard c’est Ben, j’ai ressorti tes toiles de ma collection et là je fais une exposition et j’aimerai les montrer à la galerie d’Eva au premier étage, rappelle moi ».
Je rappelle, Ben: » Voilà tu as l’étage, je mets des toiles de ma collection et toi tu peux accrocher d’autres choses nouvelles, tu as carte blanche, … Puis là Ben parle à quelqu’un d’autre ou a mis son téléphone dans sa poche ou plongé son téléphone dans un aquarium où je peux faire la conversation au poisson rouge »…
Re Ben qui se souvient du téléphone: « Tu viens accrocher, ah oui l’expo c’est la semaine prochaine »
Moi: « Ok c’est top »
Ben: » Vialard ça me fait plaisir de te montrer, ça faisait longtemps »
Voilà une expo, 3 minutes montre en main, de l’énergie, c’est direct et ça pulse comme du rock’n roll. C’est du Ben et c’est pour vivre ça que je suis artiste, pas vous?
Je suis peintre et musicien, je fais des expositions, des concerts et des installations sonores.
Ma musique qui influence ma pratique du dessin et de la peinture est faite d’expérimentations abstraites entre noise, drones et électronique post rock.
Mes derniers albums en date: Neukalm sur le label berlinois Grautag et Queequeg (avec Guy Reyes) sur le label Tiramizu.
Je me produit sur scène lors de festivals comme Transmediale Berlin, City Sonic Bruxelles, Ososphère Strasbourg , Agnes B et Nuit Blanche à Paris, Elektro Alternativ, Toulouse, CrossOver, Nice, Le Générateur, Gentilly… »
Du 13 février au 23 avril 2016, L’Espace d’art Le Moulin accueille l’artiste Frédérique Nalbandian et l’exposition « L’oreille qui tombe »
Frédérique Nalbandian nous propose une recherche sur l’écoulement du temps, la pesanteur/apesanteur/chute, la gravité. Puis la blancheur, l’immanence de la matière, l’absence/silence du blanc, l’empreinte (moulage en négatif) et la mémoire.
Dans le cadre du festival Vidéo Ovni organisé par l’hôtel Windsor, la Galerie Eva Vautier organise, jeudi 3 décembre de 18h30 à 20h, une soirée spéciale projections : Anna Byskov, Pauline Brun, Celine Fantino, Alice Guittard, Natacha Lesueur, Cécile Mainardi , Mark Mothersbaugh,
Natacha Lesueur
« Sans titre », 2011, 4m30s.avec AnaÏs Talavera-Arias, assistante Mathilde Agius, merci à elles.
Dans « Sans titre », 2011, film 16mm transféré en vidéo HD, 4m30s, le personnage est filmée les yeux fermées. D’immenses yeux inspirés de ceux des poupées barbies éthniques, sont peints sur ses paupières, en référence à une pratique de lolitas japonaises: brouillage des âges et des repères (on passe d’Hollywood aux mangas). Il s’agit ici d’un screen test, une audition filmé en 16mm transféré en vidéo HD: 3 séquences qui se répètent et se suivent. Le cadrage est serré. Le dispositif statique. Il s’agit quasiment de photomatons en mouvement. Sa tête se détache sur un fond vert, coordonnés à la couleur de ses yeux peints et qui renvoie aux fonds d’incrustation. Ce plan d’environ 5 minutes, multiplie le nombre d’images similaires, et collectionne les variantes d’un même sujet. Au coeur de ce dispositif: la dimension tragique de la photographie et du cinéma: la disparition de l’instant passé au moment même où la pellicule s’imprime. C’est un portrait aveugle. Il lui est impossible de fixer l’œilleton. Pour elle, impossible de nous voir la regardant. Cette situation déclenche un flottement, voir même un retard, dans ses attitudes. Le regard, traducteur de l’intériorité et organe de séduction par excellence, rendue fixe, écarte la communication avec celui qui la contemple. Elle répète lentement les expressions faciales affectées que sa situation lui permet: une collection d’image fixes en mouvement.
Alice Guittard
» La vagues «
Alice Guittard est artiste. Née en 1986 à Nice, France, elle est diplômée de la Villa Arson à Nice. C’est au travers d’éditions, de photographies, de vidéos, de sculptures et d’ex- périmentations qu’Alice Guittard dérive d’histoires en histoires en révélant par bribes les éléments qui constituent ses voyages (Mexique, Japon, Islande, Pé- rou…). À propos de ses recherches méticuleuses, elle cite le concept de séren- dipité, que le créateur du terme, Horace Walpole, définissait comme la décou- verte de quelque chose par accident et sagacité alors que l’on est à la recherche d’autre chose, une définition de l’art en somme.
Cécilé Mainardi
Docteur Gilles and Mister Love,2015 3:26
Docteur Gilles and Mister Love Issue du « Pavillon Cinéma », cette vidéo propose une étrange collision de l’image et du son : la voix de Gilles Deleuze, lors de l’un de ses cours, dans le corps de Jerry Lewis incarnant un professeur d’université en méchante descente de dopage. Un propos en abîme sur le spectacle, les auditeurs, le clown, qui ne renie rien de son tribut au situationnisme.
Anna Byskov
L’Escalier Vidéo, muet, 0’45
L’escalier est une vidéo qui met en scène le rapport entre l’artiste et l’objet. L’action est vouée à l’échec car l’objet est infonctionnel. Ainsi, l’artiste malgré la répétition n’atteint pas le sommet.
À chacun sa vérité 5’00
À chacun sa vérité» est une vidéo qui s’interroge sur l’ambiguïté de la folie à travers quatre personnes qui ragotent sur un voisin bizarre. Au fur et à mesure de leurs discussions, peu intelligentes, ils commencent à s’entremêler pour devenir à la fin, un seul et même personnage.
Pauline Brun
Bob Luke Vidéo, 2013
Gymnastique du sculpteur-Vidéo, 2013 / 17’22 » / Château de Neublans-Abergement
Soirée d’inauguration le samedi 19 septembre 2015 à 18h
Exposition ouverte jusqu’au 31 octobre 2015
FRÉDÉRIQUE NALBANDIAN
Réminiscences
L’église Sainte-Marie aujourd’hui sauvegardée, est située en bordure des remparts de la ville de Puyloubier.
Frédérique Nalbandian, artiste invitée, présente dans la nef, le chœur et l’abside latérale une suite de pièces contemporaines éphémères : cloches moulées en savon, jeux d’ogives en métal et fils plâtrés dorés qui dialoguent avec l’architecture et ravivent la dimension patrimoniale et sacrée du site.
Le lieu est de nouveau paré. Les sculptures en savon installées dans cet espace à ciel ouvert, vont évoluer, se transformer sous l’effet de l’écoulement du temps et des conditions climatiques. Elles vont se dissoudre sous la pluie, se durcir au soleil, pâlir ou foncer selon l’intensité de la lumière.