Ben et ses invités au 109
La vie est un film
Exposition 2019, passée
du 15 juin au 19 octobre 2019
Vernissage 14 juin 2019
Communiqué de presse
Pour célébrer le centenaire des studios de la Victorine, la ville de Nice programme Nice 2019, L’odys-sée du cinéma, une année entière d’expositions et d’événements visant à valoriser l’histoire du cinéma et la production cinématographique actuelle à Nice. Le 109, sur le site des anciens abattoirs, route de Turin, est un lieu aux dimensions hors normes converti par la municipalité en pôle de création contemporaine.
Au sein de ce vivier artistique, la Ville de Nice et le collectif d’artistes La Station, avec le soutien d’Éva Vau- tier, invitent Ben Vautier pour une grande exposition d’été titrée : La vie est un film. Plus de 500 œuvres de Ben, retraçant 50 ans de création, seront installées dans la grande halle de plus de 2000 mètres carrés, qu’il a choisi de partager avec des invités, artistes, amis de longue date ou jeunes créateurs. Cet espace en per-pétuel mouvement accueillera production filmée, événements, performances et débats, si chers à l’artiste.
Figure artistique majeure de la seconde moitié du XXe siècle, Ben est connu pour ses actions et sespeintures. Sa production, à la fois réflexion philosophique et impertinente sur l’art, intègre notre quotidiendans ce qu’il a de plus particulier. L’éthnisme, l’ego ou la vérité constituent également des questionnements chers à son œuvre.
L’histoire de Ben et son art sont profondément ancrés dans le territoire niçois. Il a quatorze ans quand ils’installe à Nice avec sa mère. Dix ans plus tard, à la fin des années 50, il ouvre une boutique de disquesd’occasion, 32 rue Tonduti de L’Escarène. Rapidement, il en transforme la façade en accumulant quantité d’objets. Le Magasin de Ben est né. Ce lieu de rencontres et d’expositions devient le rendez-vous des prin- cipaux artistes de l’École de Nice : Ben est convaincu que « l’art doit être nouveau et apporter un choc ».Dès 1959, il réalise de nombreuses performances, dont « Je signe la vie » ou « Regardez-moi cela suffit »sur la Promenade des Anglais. En 1963, il invite George Macunias à Nice pour le premier Festival Mondial Fluxus et Art Total en France. Acteur historique de ce mouvement, à cette occasion, Ben signe Nice « œuvre d’art ouverte » sur le Mont Alban.
Lorsque le Magasin de Ben intègre la Collection Permanente du Centre Georges-Pompidou en 1975, il transfère ses activités chez lui, sur la colline de Saint-Pancrace. Ben poursuit l’organisation d’expositions avec notamment Supports/Surfaces, la Figuration Libre et lance les premiers débats Pour ou contre.
Très impliqué dans la scène contemporaine, Ben soutient depuis toujours de jeunes artistes, encourage lesrencontres, et donne son point de vue sur l’actualité, au départpar des tracts, des affiches et journaux, au- jourd’hui par des newsletters riches et régulières.
L’événement Nice 2019 : L’odyssée du cinéma, résonne aussi comme un appel à l’importante pro-duction iconographique de Ben. Caméra au poing depuis 60 ans, il a constitué un fonds filmique considé- rable, suivant l’évolution des techniques, leurs supports et leurs usages. Aux terrasses de cafés ou lors d’évé-nements artistiques, il capte des moments, interpelle de nombreux anonymes et artistes qu’il convoque surl’instant.
Plusieurs événements seront organisés pendant la durée de l’exposition avec des projections de cinéma en plein air, des performances, des ateliers et des concerts. Moment phare de cette exposition, la soirée du ver- nissage sera également le lancement de la saison 3 d’Éclairage Public, un week-end jalonné de rendez-vous créatifs et conviviaux réunissant toutes les pratiques des acteurs artistiques et culturels implantés au 109. Les concerts qui feront suite au vernissage, le vendredi 14 juin, rassembleront des artistes d’expressions niçoiseet occitane, Nux Vomica et Mossu T & Papet J (Massilia Sound System), témoins vivants et festifs des cultures régionales, autre sujet fondamental dans la réflexion de Ben. Placé au centre d’une rétrospective ambitieuseet panoramique sur la création à Nice, c’est un Ben libre comme il l’a toujours été, et foisonnant d’idées qui fera son cinéma total.
Ben – Parcours historique
L’exposition s’ouvre par une partie historique présentant une sélection d’œuvres clés de Ben des années 1958 à 1978. Ces témoignages retracent la quête d’un langage formel personnel qui mène aux premièresécritures. Au départ simples signalétiques, les affiches produites dans son magasin lancent des appels auxréunions, rencontres et échanges. Épine dorsale de la communauté artistique à Nice, le Magasin de Ben devient la source d’expérimentation, de gestes et d’actions, au même titre que la Promenade des Anglais, la rue et les bistrots. Il entame ainsi des actions de rue, dans la lignée du mouvement Fluxus, qu’il importe en France et dont il devient l’un des grands protagonistes.
À la fin des années 50, Ben signe tout, s’appropriant ainsi, par ses images et ses actions, le monde comme un tout. Pour illustrer ces années, des documents de l’époque sont présentés : affiches, archivesphotographiques et vidéos.
Recherche des formes / bananes et premières écritures (1955-1967)
Lorsque Ben débute sa carrière artistique, au milieu des années 1950, il se frotte à toutes les théories et pratiques dans le but premier de trouver un langage formel personnel, d’inventer quelque chose d’inédit, au-delà du répertoire existant. Dès 1955, il retient la forme, à la fois abstraite et phallique, de la banane, qu’il déclare aussitôt comme sa création personnelle et réalise toute une série de dessins, sur différents supports, à l’encre de Chine sur papier.
À partir de 1958, Ben découvre le potentiel des écritures. Au départ dans son magasin de disques d’occasion, celles-ci sont à la fois des informations destinées aux visiteurs et des écrits publicitaires, comme « Le Bon Lait », ou même des marques, telles que Coca-Cola. Les panneaux d’information sont alors faits de bois et écrits à la peinture à l’huile. Plus tard, il développe sa propre technique, en écrivant directement sur latoile, avec une pipette remplie de peinture acrylique, traçant une nouvelle calligraphie distinctive. Le signifié prend le dessus sur le signifiant.
Le Magasin (1958-1973)
Le Magasin, œuvre de Ben conservée actuellement au Centre Georges-Pompidou, reflète la vitalité dece magasin de disques qui faisait aussi fonction de point de rencontre pour la scène artistique niçoise, degalerie, de lieu d’exposition et de manifestation pour tous types de performances.
Dans les années 1950, le magasin de Ben est non seulement l’espace artistique le plus vivant de la ville mais aussi la galerie offrant l’éventail le plus large d’expressions artistiques. La programmation de Ben est ouverte aux nouveautés et expérimentions, ancrée sur un réseau régional d’artistes. Le magasin de Ben est l’un des lieux porteur de l’Ecole de Nice et à partir de 1963, le point de départ de nombreuses actions Fluxus, dont il devient le quartier général.
À cette époque déjà, Ben s’intéresse à la théorie de l’ethnisme de François Fontan dont il sera l’un des disciples les plus fervents. C’est encore une fois au Magasin que se retrouve le mouvement engagé notamment en faveur des minorités linguistiques et culturelles – une question qui, pour Ben, n’a en rien perdu de son actualité.
Fluxus
En 1962 à Londres, pendant le Festival of Misfits, Ben rencontre Georges Maciunas, fondateur et personnage central de Fluxus. Plus qu’un mouvement, Fluxus est un état d’esprit, un espace de partage, d’amitié, dans lequel vont se reconnaître des dizaines d’artistes de toutes nationalités. Ils proposent un art total expérimental qui réunit de multiples langages artistiques par leur volonté d’abolir le fossé entre l’art et la vie.
Invité au Festival par Daniel Spoerri, Ben s’expose comme sculpture vivante pendant 15 jours et nuits dans la vitrine de laGallery One. L’année suivante, dans le prolongement de cettecollaboration, Ben organise à Nice la dernière étape d’une tournée européenne, un Festival Mondial Fluxus et Art Total. Il fonde par la suite un groupe niçois, le Théâtre d’Art Total, déclarant que le théâtre n’est pas sur scène, mais dans la rue, dans la vie.Les actions de ce groupe se déroulent sur la Promenade des Anglais et un concert est organisé dans le salon de l’Hôtel Scribe. Au Théâtre de l’Artistique, Ben, Maciunas, Erébo et Serge III jouent des pièces Fluxus, dont Paper Piece de Ben Patterson etDuo for Violin de La Monte Young.Pour Ben, « tout est art » et il continue de faire vivre l’esprit Fluxus au travers de ses œuvres.
Ben – Parcours contemporain
Au travers d’une succession de thématiques, de ses Petites idées jusqu’aux Nouvelles écritures, en passant par les Miroirs, la Photographie, le Temps ou la Mort, Ben propose une lecture contemporaine de son œuvre. Il poursuit son introspection dans un parcours à travers lequel le visiteur est invité à son tour à s’interroger sur sa condition, son temps, sa société. Chaque nouveau mot, chaque nouveau geste participe d’une quête de sens et de vérité.
La signature (1958 – 2019)
«Il n’y a pas d’art sans signature. On ne peut rentrer dans l’histoire de l’art sans signature et sans date. Lesœuvres dites collectives n’existent pas. Il y a toujours un détective pour chercher à savoir qui l’a faite etquand. Même pour les grottes de Lascaux on commence à traquer la personnalité de l’artiste et on cherche sa signature. Je me suis dit alors que si l’art n’était qu’une question de signature pourquoi ne pas faire un tableau avec juste ma signature ; exposé à partir de 1958, un peu partout.»
Les cageots (1960 – 2015)
«Il y a le grand art, qui est dans les musées et puis dans la rue, il y a le marché aux légumes. Et dans le marché aux légumes, il y a la vie de tous les jours et au musée, il y a l’artiste qui dit : “J’aimerais exposer lavie de tous les jours”. Alors j’ai écrit sur des cageots des phrases entendues au marché.
J’aime aussi le cageot parce que c’est un support gratuit que l’on trouve jeté par centaines au marché. C’est mon petit côté radin.»
Le temps (1961 – 2019)
«Certains pensent que l’argent est très important. D’autres que c’est la santé. Moi je pense comme John Cage l’a dit une fois : l’important c’est l’emploi du temps. Un milliardaire, le dictateur, le clochard emploient chacun le temps différemment, mais n’ont que 24 heures dans une journée. Et c’est l’usage qu’ils font de ces 24 heures qui est important. Le temps est un thème que j’ai commencé à travailler à partir de 1976, bien que j’aie signé le temps en 1960.»
Le collectionneur pauvre (1989 – 2015)
«J’ai insisté pour que cet espace existe parce que quand je vais chez l’Abbé Pierre et que je vois un tableau qui ressemble à du Gauguin, à du Picasso, à n’importe quel autre artiste, je le prends parce que ça colle à monhistoire de l’art parce que dans l’histoire de l’art, c’est le style qui compte et le style c’est la répétition.»
Portraits
«Je vois toujours deux têtes partout. Vous me montrez une casserole j’y vois une tête, deux chaussures parterre, je vois une tête, c’est même devenu un problème pour moi de ne pas les voir. Je me rappelle que mamère disait : “Le petit fait des portraits très ressemblants”. C’est pas vrai. Néanmoins, aujourd’hui je me senslibre de faire des têtes. Le jour du vernissage je réaliserai mon autoportrait à 19h30.»
Section cinéma
Caméra au poing Ben a constitué un fonds filmique considérable sur une période de soixante ans dans lequel apparaissent anonymes et artistes, dans des situations courantes telles qu’à la terrasse d’un café, lorsde vernissages ou de happenings.
Sont présentés ses premiers films archivant dès les années 60 ses actions de rue, ses films conceptuels etégalement ses dernières créations.
Le premier film : CANNES VILLE 1963
Pendant le Festival de Cannes en 1963, Ben pose desaffiches sur les murs de la ville :
Ben créateur de l’art total présente et signe, dans lecadre du Festival son film extraordinaire CANNESVILLE 1963.
Pour faire ce film, proposé à Georges Maciunas, Ben devait louer une salle de cinéma ; annoncer un filmd’avant garde ; il aurait installé ses caméras, trois si possible, cachées dernière l’écran ou sur les côtés, dansles rideaux. Ces caméras auraient filmé la salle vide, puis le public entrant s’assoir, le public s’impatientant de ne pas voir le film commencer, le public, furieux ou pas, demandant de se faire rembourser, quittant la salle peu à peu ; la dernière image du film et la première étant la salle vide.
LE NON FILM (2003)
Ce film expérimental traite de la recherche de la vérité, de la vie, de l’égo et en général de ce qu’est faireun film vrai. Il révèle le fonctionnement de sa réflexion dans la réalisation de son œuvre, l’ambiance et laprésence de son entourage en une succession de séquences drôles, sensibles, provocatrices et intimes.
Artistes invités
Comme il a toujours tenu à le faire, Ben invite des artistes, historiques ou émergents, reconnus localement ou internationalement, connaissances récentes ou amis de longue date, rencontrés au gré de ses activités. Il leur propose un espace dans la halle pour présenter leurs œuvres, projections, performances ou poésies.
Antaki, Arman, Hélios Azoulay, Michel Batlle, Ruy Blas, Robert Bozzi, BP, Jean-Pierre Bruno, John Cage, Denis Castagnou, Denis Castellas, Jacques Charlier, Giuseppe Chiari, Albert Chubac, Philip Corner,Béatrice Cussol, Daniel Daligand, Raymond Denis, Charles Dreyfus, Marcel Duchamp, Joël Ducorroy, Robert Erébo, Robert Filliou, Gregory Forstner, Joëlle Gainon, Alexandra Guillot, François Guinochet, Jacques Halbert, Max Horde, Isidore Isou, Pascal Josse, Konny, Maurice Lemaître, Jacques Lizène, Serge Maccaferri, Jonier Marin, MissTic, Olivier Mosset, Bernard Pagès, Francois Paris, Philippe Parreno, Bruno Pélassy, Présence Panchounette, Philippe Perrin, Jacques Pineau, Nicolas Privé, Maxime Puglisi, Jonhson Ray, Robert Roux, Serge III, Bernard Taride, Cédric Teisseire, Bernard Venet, Jean-Luc Verna, Ultra Violet ….
Ben a toujours favorisé les rencontres, les confrontations, les débats et la création. À partir de 1965, dans la mezzanine de son magasin, la galerie Ben doute de tout, il expose tous les artistes qui l’intéressent : Boltanski, Sarkis, La Monte Young, Alocco, Venet … En 1972, il ouvre La fenêtre, où il présente l’avant- garde niçoise. En 1975, il organise chez lui à Saint-Pancrace les Pour ou contre, au cours desquels il anime des débats et expose notamment Supports/Surfaces, Figuration Libre, Fluxus, Arman, Daniel Spoerri, Gilli et Serge III. En 1999, il ouvre consécutivement à Nice le Centre du Monde, rue du Lycée, suivi en 2011 parl’Espace à débattre, rue Vernier, et en 2017 Le César, dans le Vieux-Nice.
Il est aussi à l’origine de grandes expositions collectives. En 1977, À propos de Nice représente l’ensemble de la nouvelle création artistique niçoise pour l’ouverture du Centre Georges-Pompidou à Paris. En 1983, il organise une exposition de la jeune création du sud sur les quais de l’ancienne Gare des Chemins de fer de Provence, Un artiste peut en cacher un autre. En 2003, Fluxus Nice rassemble le mouvement Fluxus international et français dans différents lieux avec du théâtre, des expositions, performances, conférences et concerts. Il récidive en 2006 avec Le tas d’esprits à Paris, rue de Seine. En 2016, c’est le Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives qui reçoit ses invités.
Section débats
En 1958, un jour, sur la Promenade des Anglais à Nice, Ben rencontre François Fontan. Aimant tous deux la discussion et les débats, ils se retrouvent tous les soirs pour discuter vie, sexe, peuples, politique internationale, cultures, langues, ethnies. Tous sont bienvenus pour participer aux discussions. On parle desidées de Wilhelm Reich, de Marx, de Freud, etc. La position de François Fontan : l’avenir politique du monden’est pas dans l’uniformité mais dans la diversité.
En 1974, s’animent à l’occasion des Pour ou contre les premiers débats à Saint-Pancrace, sur la pelousechez Malabar et Cunégonde. Il y a un micro, une grande table, un buffet et on discute jusqu’à tard dans lanuit. Certains viennent pour la prise de parole, d’autres pour les merguez. Parmi ces Pour ou contre, on sesouvient du Tas d’Arman, de la discussion avec Combas et Di Rosa, de l’exposition d’Olivier Mosset et son arrivée bruyante avec 80 motards de la Bastille et des prises de bec entre Martine Doytier et Noël Dolla.Cultivant cette tradition, Ben aménage dans la grande Halle du 109, un espace avec plusieurs canapés, des tapis au sol, une table pour poser des verres, un grand tableau blanc avec des feutres, un micro, de la musique, des livres et quand il sera là, il lancera un débat et invitera le public à participer.
Section performances
À l’occasion de cette exposition, Ben installe un ring de boxe, comme il l’avait fait en 1972 lors de sonexposition à la Documenta 5 à Kassel en Allemagne. C’est sur ce ring que Joseph Beuys, dans le cadre d’uneAction d’adieu, avait alors participé à un combat de boxe avec l’étudiant en art Abraham David Christian. En 2012, pour les 50 ans du mouvement Fluxus, Eric Mangion, directeur du centre d’art de la Villa Arson, invite Ben qui renouvelle l’installation, et organise des performances sur ce ring pour l’exposition Ben signe Nice. Les artistes se succèdent en rounds de 3 minutes 33 secondes, temps imposé pour exécuter leurperformance. S’y succèdent joyeusement de la danse, de l’expression corporelle, de la musique, du théâtre, des défilés et bien sûr des pièces Fluxus. Chaque action, réalisée en public, est filmée puis transmise endifféré sur un écran placé au centre de l’installation. Les performances ont eu lieu durant plusieurs semaines, chaque mercredi, à 18 heures 33. Ben se présente en chef d’orchestre et arbitre, retrouvant ainsi les bases du mouvement Fluxus.
En 2013, avec la ville de Blois, Ben ouvre la Fondation du Doute. Le ring devient un espace pour le Combatd’idées, pour l’exposition inaugurale de ce nouveau centre d’art qui présente une collection de plus de 300 œuvres Fluxus.
Ce ring revient dans la grande Halle, au cœur de l’espace, autour d’un programme de performances, plaçant ainsi l’expression et les idées au centre de la vie de l’exposition, dans la tradition de Fluxus qui clame que l’art c’est la vie.
Les éditions In Fine publient, dans le cadre de « Nice 2019, L’Odyssée du cinéma », le catalogue de l’exposition de Ben au 109 « La vie est un film » (15 juin – 19 octobre). L’ouvrage sera signé par l’artiste et ses invités à l’occasion du finissage de cette exposition qui a réuni plus de 500 œuvres de Ben ainsi que celles de ses 64 invités (poésie, peinture, dessin, installation, vidéo, performance, sculpture, graffiti, etc.) et foulée par plus de 10 000 visiteurs.