« Mille litres » Frédérique Nalbandian et « Variations » Charlotte Pringuey Cessac
Mille litres, Frédérique Nalbandian ,Variations ,Charlotte Pringuey-Cessac Exposition du 17 octobre au 5 décembre 2015
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Mille litres, Frédérique Nalbandian ,Variations ,Charlotte Pringuey-Cessac Exposition du 17 octobre au 5 décembre 2015
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Exposition de groupe avec
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Vernissage le Samedi 13 Juin à 18h00
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A l’origine de cette exposition la rencontre circulaire de quatre artistes qui se sont reconnus par delà l’Atlantique.
(Gregory Forstner et Jacques Flechemuller qui partagent leur vie entre la France et l’Amérique, Gérald Panighi et Philippe Jusforgues, attachés au sol azuréen.)
Travaillés par les univers singuliers que leur peinture ou leur dessin façonne, ils se retrouvent autour de la figuration décalée cru et poétique de corps, d’instants, de climats : autant d’énigmes drolatiques posées à la réalité de notre monde.
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Exposition en parallèle : « Sélection de Gestes et d’Appropriations » par Ben Vautier
En écho au projet « NICE 2015 Promenade des anglais » organisé par la ville de Nice
Exposition d’une sélection de Gestes et d’Appropriations par Ben Vautier entre 1958 et 1969 accompagné du film Actions de rues
«Ne pas faire comme les autres : manger au milieu de la rue, cirer les godasses des autres, me taper la tête contre un mur, etc. Il peut y avoir des gestes simples et il peut y avoir des gestes spectaculaires. Mes premiers gestes datent de 1958. Je les avais théorisés dans le cadre des Appropriations: puisque tout était art je m’appropriais la giffle, le coup de pied au cul, etc.» Ben
Natacha Lesueur et son artiste invitée Anita Gauran
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L’exposition « Cailles blanches, grisettes et aigrettes noires » développe les investigations de Natacha Lesueur autour de la représentation de la figure humaine et plus particulièrement féminine. L’artiste poursuit ses explorations autour de l’apparence genrée, ses façades ataviques que l’on désire où que nous sommes contraintes d’afficher. Par le biais d’interventions sur des marqueurs identitaires distinctifs, enveloppes capillaires et vestimentaires, véhicules et symboles des mascarades de la féminité, Natacha Lesueur cherche à révéler les manifestations de l’expression d’une astreinte sociale et culturelle : empreintes dans l’épiderme de la contrainte douloureuse d’un vêtement, lésions organiques appliquées aux arrangements capillaires des années 50-70, ceux de nos mères et grand mères etc. « Cailles blanches, grisettes et aigrettes noires » est construite en miroir de l’exposition « Exotic tragédie » à la galerie municipale de la Marine à Nice, où le travail photographique et sculpturale à partir de la figure de l’actrice Carmen Miranda fait un large usage de la couleur.
A la galerie Eva Vautier, l’artiste a choisi, au contraire, de mettre l’accent sur une sorte d’achromie dans ses représentations. A la fois économie de moyens permettant un pouvoir de concentration et de densification sur les sujets, le noir et blanc confère aussi ce caractère de mémoire souche, et coïncide avec la volonté d’un traitement rétrospectif de représentations surannées et fondatrices. Les effets statuaires, parfois renforcés par le recours au maquillage corporel blanc en relation avec la blancheur de la pierre, participe à une vision sculpturale des corps, à une mise en relief du caractère construit et normatif des stéréotypes féminins. L’achromie souligne le lien étroit et récurrent dans le travail de Natacha Lesueur entre sculpture et photographie. Cette relation est manifeste dans les deux expositions en particulier dans ses récentes productions de vase-tête en céramique.
Sur la proposition d’Eva Vautier, Natacha a choisi pour l’accompagner d’inviter Anita Gauran qu’elle a rencontrée aux Beaux Arts de Rennes, pendant les études qu’elle y suivait jusqu’en 2013. Sous des aspects qui peuvent sembler dépouillés, voir fragiles, Anita développe une oeuvre complexe, riche et subtile. Ces travaux questionnent les relations que l’art, l’anthropologie, et l’archéologie en particulier, peuvent entretenir. Empruntant des vocabulaires plastiques aux disciplines qu’elles explorent (différentes techniques d’empreintes par exemple), elle collecte, assemble et révèle, la permanence mais aussi le recyclage, de formes et de gestes anciens dans le temps présent.
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Exposition « Exotic Tragédie », Galerie de la Marine
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Galerie de la Marine : NATACHA LESUEUR « EXOTIC TRAGÉDIE »
vernissage le Vendredi 27 février 2015 à 19h
Exposition du 28 février au 31 mai 2015