- Vitani AgnèsAgnès Vitani prélève, consume, recompose, étire et reforme des éléments et des matériaux qui dans l’intrigue de ses démarches, recouvrent des identités autrement présumées. Consommée, la matière est réhabilitée, vécue, banalisée ou marginalisée. Ces adjectifs ne sont pas concurrents selon le point de vue que nous lui portons. L’analyse de la matière est une donnée constante de l’activité d’Agnès Vitani : de là découle la plus grande Barbapapa inconsommable : Barbe Bleue. Nébulante, déclinaison des couleurs de feutres et effilochement des peluches se déploient dans un gonflement magique
- Anne-Laure WuillaiAnne-Laure Wuillai traduit les fluctuations, les formes alternées de la glace, du liquide ou de la vapeur tout en désignant une totalité. La transparence se mesure à celle de la matière où elle se dépose. Le contenant et le contenu se croisent dans un jeu de miroir et la couleur s’y formule comme une simple hypothèse. Tout est saisi avec une précision extrême, dans un geste presque clinique.
- BenBen Tout est art ? Question inlassablement posée dans l’Histoire de l’art et que soulève à nouveau l’artiste Ben. De son véritable nom Benjamin Vautier, il né à Naples en 1935. Sa vie future va se construire entre la Suisse, en Turquie, en Egypte mais aussi et surtout en France, où il s’établit à Nice. Lire plus Découvrez les œuvres et éditions de Ben : Livre Sérigraphies Œuvre originale – Dessin Œuvre originale – Peinture Vous disposez d’une œuvre de Ben Vautier. Vous pouvez l’authentifier en achetant un certificat ici: Certificat d’authenticité
- Barbagli Benoit[vc_row row_type=”row” use_row_as_full_screen_section=”no” type=”full_width” text_align=”left” css_animation=””][vc_column][vc_column_text]Biographie Benoit Barbagli vit et travaille à Paris. Ingénieur en technologie conceptuelle, élabore un réseau de transmission de pensées à distance sans interface intermédiaire. Une technologie qui agit comme un lubrifiant sur les mots et les choses, entre les gestes et les émotions, pour les assouplir et les connecter. Il utilise pour y parvenir l’amour et la vie. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row row_type=”row” use_row_as_full_screen_section=”no” type=”full_width” text_align=”left” css_animation=”” css=”.vc_custom_1454358303204{margin-right: 80px !important;margin-left: 20px !important;}”][vc_column][vc_column_text] Géometry from the sky (2020) www.benoit-barbagli.com [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
- Caroline Rivalan` Née en 1981, Caroline Rivalan se spécialise dans un premier temps dans le costume de scène, où elle y développe son intérêt pour le théâtre avant d’étudier à la villa Arson et d’obtenir son obtenir son DNSEP; c’est à ce moment là où elle a commencé à s’interroger sur la valeur symbolique du décor et à développer sa réflexion dans l’espace d’exposition. Elle tire son inspiration des univers calfeutrés des salons bourgeois XIXeme où se côtoient une profusion d’objets de peintures et de motifs rapportés des colonies. Les tentures, les drapés, les tapisseries, les peaux de bêtes, les miroirs…
- Pringuey-Cessac CharlotteCharlotte Pringuey-Cessac est diplômée de la Villa Arson en 2007. L’année suivante, elle obtient un Master II en Réhabilitation du Patrimoine Architectural aux Universités des Lettres et des Sciences Humaines à Nice et à la Facoltà di architettura de Gênes en Italie. Ce qui lui offre la possibilité de travailler avec des ingénieurs, des archéologues, des artisans, une pratique collaborative qu’elle conservera dans ses projets. Sa recherche artistique s’ancre dans le réel pour le détourner et l’amener vers une réflexion poétique et esthétique. Ses travaux se réfèrent à des données concrètes issues de sites, de situations spécifiques ou de fouillesarchéologiques que Charlotte Pringuey-Cessac tente d’inscrire plastiquement dans une histoire de la mémoire, de la trace, du récit. Avec une pratique résolument protéiforme, l’artiste passe d’un médium à un autre, d’une matière à une autre en étroite relation avec l’intention d’un récit. Mythologies (personnelles ou universelles), histoires premières, expressions humaines, matériaux sobres peuvent se retrouver confrontés à un lieu, une actualité, des technologies expérimentales, des machines innovantes, etc.
- Pugnaire FlorianFlorian Pugnaire porte une attention particulière à la notion d’atelier comme lieu de la pratique, mais aussi comme lieu de fiction, un entre-deux où la finalité du travail n’est pas encore définie et où tout peut encore être inventé ou modifié. À travers une pratique personnelle ou collaborative (avec David Raffini), il manifeste un intérêt pour le processus de fabrication et de création, et situe son travail dans un espace intermédiaire entre l’atelier et le lieu de l’exposition. Florian Pugnaire travaille sur le matériau, le temps et l’espace contenu dans l’acte de création. En cela, il rejoint Robert Morris, qui – en rejet avec la pensée greenbergienne – refusait en 1970 de voir l’œuvre comme un objet atemporel, achevé, et dont on ferait une expérience uniquement optique : « Je pense que, dans le passé (…), de tels efforts [le processus de création – ndlr] ont été considérés comme une suite non-systématisée de faits techniques, anecdotiques ou biographiques, sans rapport avec la véritable « œuvre », plaquée comme un dépôt intemporel et gelé sur le papier tue-mouches de la culture. »
- Florian Schönerstedt
- Paris FrançoisLes dessins de François Paris semblent naître d’un désir d’histoires. Eléments parcellaires et essentiels d’un récit qui les dépassent, ils sont autant de chemins possibles activant un monde en permanente construction. Récupérées dans le flux des images circulant sur l’internet ou spécialement réalisées, les photographies qui servent à l’artiste de points de départ ont des qualités diverses. Singulières ou anecdotiques, elles évoquent souvent le corps ou la mécanique, le visage ou le crâne humain… Elles renvoient à la fugacité et à l’apparence. Chaque dessin constitue le point de départ d’un récit elliptique à inventer. Les expositions de François Paris sont donc des scénarios ouverts, des séquences. En ce sens, on pourrait donc dire que ces œuvres empruntent autant au cinéma qu’à la photographie : les points de vue, les cadrages, les personnages, les indices, mais aussi et surtout, cette capacité à mettre en place des éléments capables d’ouvrir la voie à l’imaginaire. Guillaume Mansart ©
- Nalbandian FrédériqueFrédérique Nalbandian est diplômée de l’École Pilote Internationale d’Arts et de Recherches, Villa Arson, Nice. Depuis ces années passées à expérimenter des formes en devenir, elle raffine sa science des matériaux et son intérêt pour la vaste et troublante question de l’écoulement du temps. Le savon occupe toujours une place prépondérante dans son travail de sculptrice, mais aussi le plâtre et le verre. Au gré des occasions, ces substances se chargent d’eau, d’air, de pigment rouge carmin et de poudre de charbon, s’en laissent imprégner et même meurtrir. Des échanges chimiques s’opèrent donc à l’évidence dans des installations qui épousent les lois de paysages en friche ou dialoguent avec des espaces architecturaux chargés de sens. Enfin, il faut dire que Frédérique Nalbandian exécute nombre de dessins où surgit avec plus ou moins de netteté sur le papier, un tissage entre références à l’histoire de l’art et im-précis d’anatomie. Une partition, pourrait-on dire, entre ce qui relèverait du désir de décrire le tournoiement du ciel et celui de remettre l’homme au centre du système … Extrait du texte d’Ondine Bréaud-Holland
- Panighi GéraldGérald Panighi, né en 1974, est un artiste français qui vit et travaille à Nice. Mêlant l’image au mot, il provoque un décalage poétique, suscitant le rire ou le sourire. L’humour de Gérald Panighi est souvent abrupt, parfois noir, mettant l’accent sur notre humanité et nos imperfections, nous renvoyant à notre propre réflexion par le prisme de sa vision. + d’informations sur Gérald Panighi
- Miquelis GillesGilles Miquelis, né en 1976 à Nice, est un peintre. Il peint sur toile, mais aussi sur papier calque et rhodoïd. Issu d’une famille d’artistes, son père est dessinateur de bandes dessinées, et son oncle n’est autre que Louis Cane, membre du mouvement Supports-Surfaces dans les années 60/70, et figure reconnue de l’École de Nice. A son adolescence, il intègre la Villa Thiole, l’Ecole Municipale d’Arts Plastiques de Nice. Après deux ans d’études, il intègre les Beaux Arts de Montpellier avec toujours le même objectif : devenir peintre. En 2001, il obtient son diplôme et revient à Nice. Gilles Miquelis est un peintre figuratif. Il retranscrit dans ses tableaux des scènes du quotidien, jusqu’à capturer l’intimité, l’impudeur de ses personnages. Selon l’artiste, cette impudeur ne relève pas pour lui d’un choix mais d’une volonté de retranscrire la vision permanente de ce qu’est l’être humain par son impudeur, et par notre regard sur lui, impudique. Gilles Miquelis se positionne comme observateur de cette comédie humaine avec une attention portée à la réalité jusqu’au voyeurisme. Il est ce qu’on appelle un peintre de la vérité.
- Gregory ForstnerNÉ EN 1975, il vit en France et travaille entre les États-Unis, la France et l’Allemagne. Gregory Forstner est né à Douala au Cameroun, d’une mère française et d’un père autrichien. Il interrompt ses études secondaires et décide d’étudier à l’académie des arts appliqués de Vienne en Autriche, puis à la Villa Arson à Nice. Il travaille ensuite à Nice pendant plusieurs années. En 2008, lauréat d’une bourse du ministère de la culture française pour une résidence d’un an à New York. Il s’y est installé avec sa famille. Les sujets de ses tableaux puisent dans l’histoire de l’art, dans une culture populaire ainsi que dans sa mythologie personnelle. « Empruntant ses sujets aux sources iconographiques les plus diverses, ses compositions frappent d’emblée par leur impact visuel. Son univers, où le rire n’est jamais très loin de l’effroi, où se croisent références aux grands maîtres du passé et emprunts à des illustrations en tous genres, dépeint une ]humanité grotesque, inquiète et cruelle. Mais, pour ce faire, l’artiste use des subterfuges du masque, du déguisement, de la transposition, et les scènes les plus effrayantes prennent souvent des allures de fêtes, de massacres, des apparences de kermesses ou de carnavals. Peintes à larges…
- Guittard AliceNée en 1986 à Nice, vit et travaille à Paris. La démarche artistique d’Alice Guittard n’est jamais définie à l’avance et se dessine à partir des rencontres hasardeuses, des voyages, des lectures qu’elle fait au fil de sa vie. Le récit est au cœur de ses œuvres, fictions totales ou inspirées de romans initiatiques, il se déploie à travers ses photographies, sculptures, livres, vidéos ou performances. Dès 2016, Alice Guittard commence à explorer les potentialités du marbre et s’initie à la gravure sur tombe. Après avoir parcouru les cimetières et les marbreries d’Île de France, et récolté beaucoup de fragments, l’artiste décide de faire parler les pierres avec des images. Alice Guittard cultive une pratique chronophage de la photographie et possède plusieurs milliers de clichés. Sur ces morceaux de pierre qui allaient disparaître, elle transfère des photographies en noir et blanc par un procédé d’émulsion photosensible : le développement aux sels d’argent en chambre noire. Les images qui s’y reconstituent épousent les accidents et les heureuses surprises de la surface minérale, pour créer comme des ellipses visuelles, qui dialoguent entre elles.
- Gainon JacquelineJacqueline Gainon vit et travaille à Nice. Son œuvre, qui s’apparente à la Nouvelle Figuration.Elle assume la réintroduction de la figure, par la thermique traditionnelle de la peinture a l’huile, forte en couleur et proche d’un certain expressionnisme, dégagée de tout académisme. Aujourd’hui sa peinture s’est extériorisée, elle pense davantage à Cranach qu’à Kirchner. Il reste l’étrangeté des personnages, leur solitude et leur altérité indépassable.
- Aimée Fleury
- Alain Biet
- Alison Knowles
- ArmanArman est un artiste franco-américain né à Nice en 1928 et mort à New-York en 2005. Renommé pour ses « accumulations », il fut l’un des premiers à employer directement, comme matière picturale, les objets manufacturés, extensions de la main qu’il voyait comme celles de l’humain, à croissance et multiplication continues. En 1960, sous la houlette du critique d’art Pierre Restany, Arman devient, avec Yves Klein, l’un des membres fondateurs du groupe des Nouveaux Réalistes aux côtés notamment de François Dufrêne, Raymond Hains, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely et Jacques Villeglé, rejoint plus tard par César, Mimmo Rotella, Niki de Saint-Phalle, Gérard Deschamps et en 1963 Christo.
- Béatrice Lussol
- Ben Patterson
- Berdaguer & PéjusChristophe Berdaguer, né en 1968 et Marie Péjus, née en 1969, sont des artistes français qui vivent et travaillent à Marseille et à Paris. Le travail de Berdaguer & Péjus est définie, selon leur expression, comme un « ping-pong dialectique » qui crée un dialogue entre plusieurs domaines de pensée et disciplines scientifiques. Nombreux de leurs projets ont été réalisés à partir de théories scientifiques, politiques et économiques, et de savoirs comme la médecine, biologie, sociologie. Ils ont également collaboré avec certains cabinets d’architecture, Décosterd & Rahm, SWELL et Rudy Ricciotti . Ils utilisent des matériaux et techniques très diversifiés allant de l’image photographique ou audiovisuelle à l’installation et aux dispositifs qui proposent une expérience participative au spectateur. L’un des aspects les plus forts de leur oeuvre est la question de l’espace et son pouvoir psychotonique d’un point de vue individuel comme collectif. La psychanalyse ou l’effet placebo font aussi partie des thèmes abordés par Berdaguer & Péjus. Les deux artistes sont lauréats du Prix Fondation d’Entreprise Ricard en 2007.
- Bernar VenetBernar Venet, né en 1941, est un artiste plasticien français. En 1964, il réalise sa première exposition personnelle et s’installe à New-York en 1966 où il réside encore aujourd’hui. Il réalise des oeuvres conceptuelles et se réfère au langage et aux fonctions mathématiques. Il enseignera à la Sorbonne de 1970 à 1976. Il réalise ses premières sculptures d’Arcs et d’Angles en 1979 et met en place en 1983 «la structure de base de ses lignes indéterminées».
- Pagès BernardBernard Pagès, né en 1940, est un sculpteur français contemporain. Dès 1965, il s’installe dans l’arrière-pays niçois et réalise l’année suivante ses premières sculptures. Sa première participation à une exposition collective a lieu lors du cinquième Festival des arts plastiques de la Côte d’Azur à Antibes. Dès lors, il travaille intensément dans le sens d’un abandon du socle, vers une sculpture plus déliée, des arrangements plus radicalisés et plus rigoureux. En 1971, Bernard Pagès entreprant un travaille en solitaire et entreprend des séries de Piquets, répertorie des tas de gravier, classe les états d’un Fil de fer recuit (en 1972), élabore les premiers assemblages et illustre leurs classements par leurs empreintes. Mais sa participation en 1974 à l’exposition « La nouvelle peinture en France » au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne vient mettre un terme cette période de retrait.
- Peinado BrunoBruno Peinado, artiste plasticien français né en 1970, vit et travaille à Douarnenez. Il a suivi les cours de l’École supérieure des Beaux-Arts de Nantes en 1993 et a intégré la DNSEP, École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon en 1992. Il enseigne également à l’École supérieur d’art de Quimper. C’est en 2000 que l’artiste se fait remarquer avec son œuvre intitulée The Big One World où il détourne le célèbre bonhomme Michelin en un “Black Bibendum” marron à la coupe afro et au poing levé. Bruno Peinado fonctionne par le détournement et le piratage des symboles et des icônes de la culture occidentale en pointant du doigt leurs enjeux économiques. Il est représenté en France par la galerie Lœvenbruck à Paris, et expose régulièrement son travail à l’étranger comme aux États-Unis, Italie, Espagne, Suisse et Autriche.
- Kusnir CarlosCarlos Kusnir, né en 1947 à Buenos-Aires, est un artiste peintre qui vit et travaille entre Paris et Marseille. Son œuvre échappe à la division entre figuration et abstraction, entre réalité et représentation. L’artiste alterne entre maladresse maîtrisée et virtuosité technique en basculant entre une prise de recul et une infiltration de la vie quotidienne. Son refus du « cadre qui enferme » permet à sa peinture de revendiquer sa liberté. Son œuvre est conçue comme une extension de son environnement en devenant un refuge à souvenirs de ses déplacements. Il utilise divers objets tels que les tasseaux, chutes de bois, chaises, balais, rideaux, nappes ou papiers peints provenant d’Argentine, d’Ukraine ou de République Tchèque, et les accompagne par des éléments sonores en les « installant » à même le sol ou suspendus aux murs par des équerres de bois.
- Cédric TeisseireCédric Teisseire, né en 1968, vit et travaille à Nice. Cet artiste français, diplômé de la Villa Arson, base son travail sur la forme, la couleur et la composition d’une peinture. Il explore par le geste et la couleur divers « territoires de la peinture ». La peinture devient presque indépendante de la surface du tableau. Tous les procédés d’élaboration sont décelables, Cédric Teissere montrant à la fois la manière dont l’œuvre a été produite et le résultat, prouvant alors que toute peinture est un acte matériel.
- CésarCésar Baldaccini dit César est un artiste français né en 1921 et décédé en 1998.Dès 1956, César ressoude des rebuts industriels pour en faire des sculptures figuratives ou mi-abstraites. Sous l’influence du Nouveau Réalisme, il crée à partir de 1960 ces fameuses “Compressions dirigées”, pour lesquelles il compresse des carrosseries automobiles et des objets en métal à l’aide d’une presse pour métaux. Par la suite, il expérimente aussi les Expansions et les Empreintes Humaines. Le “Pop art” laisse également sa trace dans l’œuvre du sculpteur, notamment dans les objets en matière plastique façonnés avec ironie comme des objets fétiches.
- Christian Bernard + Hippolyte Hentgen
- Claude Gilli
- Morini ClaudeClaude Morini est un artiste français né en 1939 et mort en 1982. En 1959, Il passe une année à l’atelier Penninghen à Paris puis part s’installer au monastère de Cimiez à Nice. Il y retrouve son oncle, à la fois peintre et moine. Il passe quelques mois aux Arts Déco de Nice et pratique la céramique à Vallauris. Influencé par George Braque et Nicolas de Stael, il s’intéresse à la peinture à l’huile, et développe une technique particulière : l’aluchromie. Sa dimension décorative lui offre de véritables débouchés dans l’architecture. Mais rapidement, il estime que l’aluchromie fait de l’ombre à son statut de peintre. Aussi, il réduit les formats, intègre des personnages, inscrit ses thématiques sur l’aluminium et expose ses réalisations en galerie. Il expose alors partout en France ainsi qu’en Suisse.
- Viallat ClaudeClaude Viallat, né en 1936 à Nîmes, est un artiste peintre français qui vit et travaille à Nîmes. De 1955-1959, il étudie à l’École des Beaux-Arts de Montpellier puis de 1962-1963 à l’École des Beaux-Arts de Paris. En 1966, il adopte un procédé à base d’empreintes, qui l’inscrit dans une critique radicale de l’abstraction lyrique et géométrique. En 1969, il est membre fondateur du groupe Supports/Surfaces. Dès 1966, toute l’essence de l’oeuvre de Claude Viallat sera de s’inspirer d’une forme première, de la travailler, la développer, la déformer et la faire voyager dans le temps et l’espace. Le travail de peinture ne se situe pas dans la représentation mais a pour but de transposer une réalité matérielle. Il fut Chevalier de la légion d’honneur en 2011.
- Spoerri DanielDaniel Spoerri pseudonyme de Daniel Isaak Feinstein, est un artiste plasticien et danseur suisse d’origine roumaine né en 1930. Après l’exécution de son père par les nazis, Daniel Spoerri se réfugie en 1942 en Suisse avec sa famille et rencontre Jean Tinguely à Bâle en 1949. Il commence d’abord une carrière de danseur à l’Opéra de Berne avant de se consacrer au théâtre comme metteur en scène, acteur, mime et décorateur. Parallèlement, il compose de la poésie concrète. Il s’installe à Paris en 1959, où il crée les éditions MAT et invente ses premiers « tableaux-pièges » en collant sur des planches des objets quotidiens ramassés dans sa chambre d’hôtel, qui acquièrent une présence insolite en passant d’un plan horizontal à un plan vertical. Ce travail le conduit à rejoindre le groupedes Nouveaux Réalistes lors de sa fondationen 1960.En 1963, Spoerri commence à collectionner des repas à la Galerie J., alors qu’il est en contact avec George Maciunas et Fluxus. Daniel Spoerri vit actuellement en Toscane, où il a ouvert sa propre fondation dotée d’un parc de sculptures.
- Eric Andersen
- Hyber FabriceFabrice Hyber, né en 1961, est un plasticien français. L’ensemble de l’oeuvre de Fabrice Hyber est conçu sous la forme d’un gigantesque rhizome qui se développe sur un principe d’échos. En procédant par accumulations, hybridations, mutations l’artiste opère de constants glissements entre des domaines extrêmement divers. Chaque oeuvre n’est qu’une étape intermédiaire et évolutive de ce « work in progress » qui se répand comme une prolifération de la pensée, établissant des liens et des échanges qui donnent ensuite lieu à d’autres articulations.
- Feipel & BechameilMartine Feipel, née en 1975 au Luxembourg, est une artiste qui a fait ses études à la Fine Arts en 2002 au Central St. Martins College of Art & Design à Londres. Jean Béchameil, né en 1964 à Paris, est un artiste sculpteur. Il a travaillé sur de nombreux pièces et tournage de film. Il a commencé par le décor du film de Claude Chabrol Madame de Bovary en 1991 et de nombreux films de Lars Von Trier. Les deux artistes ont commencé à travailler ensemble en 2002. Leurs oeuvres ont pour but de montrer comment la complexité des idées cachées s’inscrit dans une construction traditionnelle de l’espace, tout en donnant la perception au spectateur d’une réflexion alternative.
- Geoffrey Hendricks
- Gerard TraquandiGérard Traquandi est un artiste marseillais né en 1952. Il vit et travaille actuellement à Marseille et Paris. Diplômé de l’École des beaux-arts de Marseille, il a enseigné jusqu’en 1995 à l’École supérieure des beaux-arts, à l’école d’architecture de Marseille et à l’école d’art de Nîmes.
- Gottfried Honneger
- Halbert JacquesJacques Halbert, né en 1955 à Bourgueil, est un artiste français. En 1972, il intègre l’École Brassart à Tours puis en 1973 l’École des Beaux-Arts à Bourges. Il s’installe et vit aux Etats-Unis entre New-York, Miami et Los Angeles de 1979 à 2002. Durant cette période, Jacques Halbert est propriétaire avec Mireille Brame du ART CAFÉ à New-York dans le quartier du East Village où il organise de nombreuses expositions avec Alan Jones, Dorothée Selz et Pierre Restant. De nombreux grands artistes y ont été exposés tels que Ben Vautier, Jeff Koons ou encore Andy Warhol. De 1999 à 2001 il ouvre la Magnifik Gallery à Williamsburg à New York. Jacques Halbert est défini comme un « cerisiste ». Il a peint sa première cerise en 1975 et ce fruit restera le motif qui marquera sa signature et son travail tout au long de sa carrière. En 2012, il présente son exposition Bleu Cerise à la Galerie Benoit Lecarpentier à Paris et Cherry Invitational à la Galerie les Contemporains à Bruxelles. Puis, en 2013, il expose Le paradis perdure à la Chapelle de Gentil au Château-Gontier et Cerises sur le Château au Château de Candes-Saint-Martin en Touraine, où il vit et travaille depuis 2002.
- Jacques MonoryJacques Monory, né en 1924, est un artiste peintre français. Il a suivi une formation de peintre-décorateur à l’école des Arts appliqués de Paris et travaille durant dix ans chez l’éditeur d’art Robert Delpire, où il découvre l’univers de la photo. Il est l’un des principaux représentants du mouvement de la Figuration narrative. Profondément préoccupé par la violence de la réalité quotidienne, les tableaux de Monory suggèrent des atmosphères lourdes et menaçantes. Les thèmes sont développés à travers des séries et les images qu’il utilise sont directement issues de la société contemporaine. Des emprunts photographiques et cinématographiques, le recours à la monochromie, la froideur de la touche et de la composition caractérisent un style singulier et engagé dans la représentation, et baignent souvent dans un camaïeu de bleu.
- Villeglé JacquesJacques Villeglé, né en 1926, est un artiste peintre et plasticien français. A partir de décembre 1949, avec Raymond Hains, il commence à récolter des affiches lacérées, abîmées par les conditions climatiques, en les décollant de leur support dans la rue. Il les recompose ensuite, les superpose, les recadre, les maroufle sur toile et les signe. L’enjeu est bien de faire une œuvre populaire avec ces affiches de rue « reflets de la culture dominante ». Jacques Villeglé se transforme en archéologue de la rue en restituant une part de la mémoire collective dévolue à l’oubli ou à la destruction. Si Villeglé est féru du monde des images, il témoigne aussi d’un grand intérêt pour la typographie, la recherche graphique et la poésie. Releveur de traces de civilisation, plus particulièrement lorsqu’elles sont anonymes, Villeglé imagine, à partir de 1969 un « alphabet sociopolitique » en hommage à Serge Tchakhotine auteur en 1939 d’un essai intitulé Le Viol des foules par la propagande.
- Jan van der PloegLes oeuvres de Jan van der Ploeg relèvent de l’abstraction géométrique et utilisent l’architecture et la peinture comme uniques moyens de division spatiale, invitant le spectateur à faire de l’espace une expérience dynamique, immersive et nouvelle. Les toiles et peintures murales génèrent un dialogue fluide et énergique avec la structure de l’espace d’exposition de par la répétition des couleurs, des lignes et des formes, et interroge la fonction même de l’architecture. Jan van der Ploeg s’empare d’un langage pictural universel par le biais de superposition de couleurs et de formes saturées et pleines. Explorant le champ entre esthétique de la vie quotidienne et art, à travers un vocabulaire abstrait et des motifs picturaux à caractère minimal, il introduit ainsi une narration formelle dans ses oeuvres. Jan van der Ploeg (né en 1959, NL) vit et travaille à Amsterdam. Il a étudié à la Gerrit Rietveld Academie et à la Rijksakademie à Amsterdam ainsi qu’au Croydon College of Art à Londres. Il a exposé dans de nombreuses galeries et institutions prestigieuses internationales, dont récemment le Kunstverein (Heilbronn), Renata Fabbri arte contemporanea (Milan), Wongema (Hornhuizen), ainsi qu’en Asie, Australie, Nouvelle-Zélande et en Amérique Centrale et du Nord. Il est également le fondateur…
- Le Gac JeanJean Le Gac, né en 1936, est une artiste peintre français. Il est l’un des représentants de la Nouvelle Figuration. Son travail rejoint progressivement la présentation classique de la peinture où les photos et les textes (eux-mêmes photographiés) s’organisent en panneaux encadrés, sans renoncer à l’aspect livresque (Le Peintre de Tamaris, 1989, Introduction aux œuvres d’un artiste dans mon genre, 1987). Ainsi, l’illustration et la légende, toujours décalées, resteront le vocabulaire de base de la construction mythique d’une figure d’artiste. Jean Le Gac est lauréat 2010 de la Fondation Simone et Cino del Duca dans la catégorie peinture.
- Jean-Baptiste SauvageNé à Saint-Étienne en 1977. Il vit et travaille à Marseille. Qu’il emprunte des logos ou des motifs trouvés dans la publicité pour les réinjecter dans le réel, ou qu’il s’appuie sur une recherche spécifique comme le projet Olt, son travail s’élabore le plus souvent à partir de gestes in situ. Ses interventions peuvent se déployer dans l’environnement urbain (comme la série de peintures murales qu’il a entamée en 2011), ou dans les espaces d’exposition. Elles se prolongent aussi à travers des projets éditoriaux (On Forme, en 2009, Razzle Dazzle / Blue Line, en 2014). Il privilégie également les collaborations avec des artistes, ou des graphistes. L’image, qu’il envisage à la fois comme un médium et un outil, joue un rôle central dans son travail, qui est porteur d’une réflexion « sur les idéologies et les dysfonctionnements dénotés par la formalisation et la “pictorialisation” de nos espaces de vie ». Anne Giffon-Selle
- Gottfried Honneger