Omar Rodriguez-Sanmartin

 

OMAR RODRIGUEZ-SANMARTIN

 

Omar Rodriguez Sanmartin was born in 1984 in Barcelona, lives and works in Nice.

 

His practice is essentially sculptural, he works from objects, tools, already existing forms that he reworks, rethinks, reforges, literally and figuratively. A process of chimerization is set up at the time of the workshop work, during the dissection then the assembly of these forms, which become as potentially alive involving sometimes a projection in a use, a possible animation. The degrees of intervention are variable; simple contextual displacement, assemblages, deformations, casts and other interpretations are examples.

The appropriation of know-how and techniques from crafts or industry produces here poetic aberrations and protean pieces halfway between the organic and the mechanical, which appear as the results of metaphorical gestures in the hope of giving life to hybrid creatures .

Calliphagie, 2018
Pinceaux en bois, cuivre et queues de poissons
Échelles processionnaires, 2016
Tirages déformés en plomb issus du moule d’une échelle fabriquée en acier de 70 cm
Nez, 2016
Porcelaine cuite et faïence surcuite

AZIMUTH

 

Benoît BarbagliTom Barbagli, Evan Bourgeau

Camille Franch-Guerra, Omar Rodriguez Sanmartin

Florent TestaAnne-Laure Wuillai

Avec la participation de

Célia Vanhoutte, scénographie énergétique

Frédéric Blancart, commissaire d’exposition

« Qui nous a traînés ici ? Je le maudis ! »

Cette phrase revenait souvent avec ces variations :

« Mes mains sont gelées ! » 

« Je suis encore tombé dans un trou ! »

« Ce n’est pas le bon chemin ».

Parfois la vallée taisait les grognements, à d’autres instants elle leur offrait un puissant écho. À 2500 m d’altitude dans les montagnes du Mercantour, la traversée du Trécolpas vers le refuge de la Cougourde fut bien plus ardue que nous l’avions imaginé.

Tout d’abord parce que les raquettes premier prix en dévers cela ne marche pas, ça déchausse tout le temps, tu perds l’équilibre et tu tombes sur le côté, et puis bon courage pour te relever.

Du coup la plupart d’entre nous a choisi de ne pas les utiliser, et comme il y avait au moins un mètre de neige, c’était assez gelé pour glisser mais aussi assez mou pour qu’on s’enfonce jusqu’à l’entrejambe. Avec le poids du sac à chaque pas c’était la peur que la neige craque, car une fois bloqué ça impliquait plusieurs minutes pour se dégager.