Philippe Perrin, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, 2022
Philippe Perrin, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, 2022
Série Sulfures
Pyrogravure et lavis sur papier Velin
40 x 30 cm – encadré
Photos © François Fernandez
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Né en 1964 à La Tronche, près de Grenoble, Philippe Perrin a étudié dans les années 1980 à l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble avec Philippe Parreno, Dominique Gonzales-Foerster et Pierre Joseph. L’artiste marque la scène artistique internationale avec des œuvres où fiction et réalité s’entrechoquent en utilisant les codes de la violence sportive, policière, sociale, religieuse et intime.
Subversive, provocante, l’œuvre de Philippe Perrin remet en question notre rapport à l’art. François Villon, le Caravage, Louis Mandrin, Arthur Cravan, Mesrine composent un panthéon sulfureux qui nourrit son inspiration. S’inventant une légende noire et dorée, Philippe Perrin est la figure virevoltante d’un monde où se mêlent fiction et réalité. Flingues, lames de rasoir, menottes, couteaux géants, couronnes d’épines sont autant de sculptures irradiant la galaxie Perrin. La photographie y est traitée sur le même plan que la sculpture, le dessin, la vidéo ou l’installation. Elle est le miroir décalé qui dresse l’autoportrait d’un artiste tour à tour voyou, brigand, boxeur, victime.